Conséquences de la dérégulation du marché et des prix de l’Electricité en Norvège

Conséquences de la dérégulation du marché et des prix de l’Electricité en Norvège Le groupe Energie & Ressources comprend un membre qui habite (et milite) en Norvège. Il nous a […]
les biens communs

Le bilan a été fait des nationalisations, celles réalisées dans les pays capitalistes comme celles réalisées dans les pays de l’ancien bloc soviétique, celles-ci ont toujours fini par servir les intérêts de quelques-uns : les gros investissements sont faits par l’état – c’est-à-dire avec nos impôts – et petit à petit (dans les pays capitalistes) l’état privatise les petits bouts qui sont rentables, et c’est le privé qui ramasse les profits sans avoir eu à en payer le capital (ou si peu). Dans les pays du bloc soviétique, l’accaparement par quelques oligarques traduit le fait que le peuple n’avait pas réussi à en prendre la pleine possession, à s’en approprier la gouvernance. L’analyse de ces échecs, initiée par Elinor Ostrom (prix Nobel 2009), a conduit toute une lignée d’économistes et de sociologues à concevoir un nouveau concept, celui des communs, qui sera le système de demain, le seul qui est vivable (équitable et soutenable) dans le monde qui vient, pour l’eau, pour l’énergie, et finalement pour toutes les ressources non renouvelables. Il est urgent de le faire connaître pour que le peuple s’en saisisse. Le seul prix à payer, c’est la mobilisation du plus grand nombre pour s’en emparer et s’impliquer dans sa gouvernance.