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PASSE Vaccinal : pour nous, c’est toujours NON !

Avant que le passe vaccinal n’entre en vigueur, avec l’aval du Conseil Constitutionnel, le CNNR avait saisi les parlementaires pour qu’ils ne suivent pas le gouvernement sur ce projet liberticide : vous trouverez ci-après notre interpellation.

Interpellation des parlementaires – 12 janvier 2022

Vous examinez en ce moment le projet de loi sur le passe vaccinal. Ce texte entérine la stratégie du Président de la République qui consiste à stigmatiser nos concitoyens non vaccinés, soit quelques millions, mais aussi plusieurs dizaines de millions qui n’ont pas reçu les injections itératives de produits qui ne disposent que d’une autorisation de mise sur le marché conditionnel. Vous devez vous poser la question de savoir si les propos d’Emmanuel Macron sont dignes d’un président « de tous les Français » au sens de l’article 5 de la Constitution.

En rupture complète avec l’esprit républicain fondé sur la devise Liberté, Égalité Fraternité, ce texte  va créer de facto, et selon des informations qui relèvent strictement du secret médical, une catégorie de Français désignés, par l’exécutif, comme des « non citoyens »  irresponsables, voire des ennemis.  Cette situation n’est pas sans nous rappeler les heures les plus sombres de notre histoire. Elle contribue à diviser les familles, les parents, les enfants, provoque des débats houleux dans la population, alors qu’il apparait clairement désormais que la vaccination n’empêche pas la contamination : à quoi sert dès lors ce passe vaccinal ? quelle est la proportionnalité entre cette mesure de restriction des libertés individuelles et la lutte contre la propagation de l’épidémie ? Des mesures ciblées en fonction des tranches d’âge seraient plus indiquées, avec une véritable stratégie sanitaire, raisonnable et raisonnée, usant des multiples possibilités de soins, en lien avec la première ligne des médecins traitants.

Ce projet de loi  aggrave, en effet, les mesures liberticides qui se succèdent depuis deux ans dans notre pays. L’autorisation de contrôles d’identité, prérogative exclusive de la police républicaine, accordée à des personnes non habilitées sur la base d’informations qui relèvent du secret professionnel, est une violation flagrante de l’article 226-13 du Code Pénal, et marque un pas supplémentaire dans la jungle de textes et injonctions contradictoires ayant vu le jour depuis 24 mois, et qui plongent nos concitoyens dans la perplexité.

Dans la réalité, ce texte, en détournant l’attention des Français vers un discours de peur, de stigmatisation et de haine, tente de cacher la responsabilité du gouvernement dans l’échec de la politique de santé publique mise en œuvre et dans la dégradation de notre système de santé : disparition de la médecine scolaire, déliquescence des services de santé au travail, absence de politiques de prévention et aujourd’hui quasi effondrement de l’hôpital public. 

Ne vous faites pas les complices de cette erreur magistrale, ne votez pas ce projet de loi, exigez des moyens pour soutenir les hôpitaux,  accueillir et soigner tous les malades, demandez la réquisition des moyens du secteur privé à but lucratif pour rouvrir des lits et renforcer les services d’urgence et de réanimation des hôpitaux, demandez la réintégration des personnels suspendus, interdits de soigner, alors que « dans le même temps » des soignants porteurs du virus et asymptomatiques sont appelés à se maintenir au lit des malades.

Les besoins de notre système de santé ne seront pas satisfaits par une politique de peur et de boucs émissaires. Il est temps de ramener un peu de sérénité et de paix dans le pays afin de sortir de cette crise et d’affronter l’enjeu majeur de ce début du millénaire : à savoir la crise écologique, climatique et d’extinction massive de la biodiversité qui, elle, constitue un véritable danger pour les générations à venir, voire même pour toute l’humanité.

Les membres du Conseil National de la Nouvelle Résistance, qui accueillent en leur sein des personnes vaccinées et non vaccinées, sans peur, sans haine et dans le respect et l’union pour la défense des libertés et de nos services publics, comptent sur vous pour ne pas instaurer ce passe vaccinal.

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