« Nous les Vagues » du CNNR Brest

Le groupe local du CNNR à Brest a organisé l'événement "Nous les vagues" - épisode 1

 

Cela s’est traduit par une journée d’agoras à L’avenir (une ZAD autogérée au centre de Brest) avec la CNT, L’avenir, les Partageurs, Réseau Salariat, Chrysalide, Vert le Jardin, Radio Pikez, Collectif Le Maquis, Ekoumene, Terre des possibles, Dandelion, Brest La liste citoyenne, le Maquis des champs (et d’autres excusés…).

L’idée était de rassembler des collectifs, organisations, structures du pays de Brest autour de la question : quelles formes de résistance construisez-vous aujourd’hui?

Chacun.e a pu y répondre en parlant de ses actions. Cette première étape avait pour objectif de rassembler des dynamiques de luttes sociales et écologistes, de faire appel aux expertises de chacun.e et d’envisager une action collective plus conséquente à moyen terme (à l’image du festival Enrageons-Nous organisé à Brest dans les années 2000 par une quarantaine d’associations)

La journée s’est terminée par un banquet maquisard au Maquis (collectif d’artistes et lieu de création à Brest).

Un repas maison a été servi en prenant soin de respecter les gestes barrières et des textes recueillis pendant la première période de confinement ont été lus par des maquisard.e.s (comédien.ne.s amateur.e.s et professionnel.le.s).

Le titre « Nous les vagues » est inspiré du texte de Mariette Navarro.

Extrait : « Nous avons décidé de faire le désordre qu’il faut, et petit à petit cela devient une évidence : nous ferons le bruit historique des revirements de situation, le grincement inévitable des changements de régime. Nous serons à la fois ce qui explose et ce qui soigne les brûlures, ce qui noie et ce qui ressuscite. Nous serons l’irréductible mélodie, et l’hymne nécessaire et l’évidente partition. Je veux être le bruit du flux et du reflux, et le chant de l’écume et l’écho de la profondeur. »

L’idée sera de travailler les questions essentielles qui concernent les Jours Heureux mais aussi de réfléchir et d’agir sur les formes des luttes en cherchant à les poétiser.

« Nous les vagues » apparaît comme un déferlement du vivant contre toutes les entreprises mortifères.

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