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Le "CNR" de Macron, une imposture ! Le CNNR fête la Sécurité sociale du XXIe siècle

3 juin 2022 : Emmanuel Macron annonce la mise en place d’un “Conseil National de la Refondation“ et s’approprie le sigle du CNR, le Conseil National de la Résistance. Le président est coutumier du fait. Dans sa bouche, le CNR et ses fameux « Jours heureux » sont réduits à de simples éléments de langage, comme lors de son allocution du 13 avril 2020. Mais dès le 9 juillet 2018, il s’attribuait déjà la mission de construire un « État émancipateur, universel, efficace, responsabilisant. »

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, après avoir unifié les divers mouvements de Résistance, le CNR a souhaité faire advenir des “jours heureux“ en fondant un système social et sanitaire qui devait “libérer les travailleurs de l’angoisse du lendemain.“ C’était l’avènement de la Sécurité sociale et d’un secteur public fort.

En mai 2020, une poignée de résistants d’hier et d’aujourd’hui crée le Conseil National de la Nouvelle Résistance (CNNR) en réaction à cette usurpation répétée du président. Le premier quinquennat d’E. Macron a contribué à dynamiter l’édifice social du CNR : toujours moins de droits sociaux, de services publics, de solidarités collectives, mais plus d’inégalités et d’individualisme. Pour le CNNR, il ne peut y avoir d’émancipation de l’individu sans droits collectifs, sans un hôpital de qualité pour tous, sans une école juste et égalitaire, sans une justice indépendante, sans droit au logement.

Comme d’autres avant lui, E. Macron démantèle sans relâche le Code du travail, réduit la place des travailleuses et travailleurs, sabote la sécurité sociale et l’assurance-chômage, le système de santé et l’hôpital public, appauvrit un à un tous les services publics. Qui peut encore croire, après son premier mandat, qu’il va « refonder » une société plus juste, plus solidaire, plus respectueuse du vivant ? Il fixe lui-même l’issue de son nouveau « conseil » en annonçant la privatisation accélérée de l’éducation et le report à 65 ans de l’âge de départ à la retraite dès juillet 2023. Tout est déjà tracé !

Les membres du CNNR dénoncent avec force cette supercherie, cette insulte à ce que furent les grands principes du Conseil National de la Résistance, à tout ce que nous devons à Ambroise Croizat, qui en fut une des chevilles ouvrières.

Pour une fête de la Sécurité sociale
C’est le modèle des Jours heureux qu’il est urgent de refonder. Il s’agit de mettre en œuvre la Sécurité sociale du XXIe siècle en l’élargissant notamment à la sécurité alimentaire et environnementale. Plus que jamais, il s’agit de libérer chaque citoyen et citoyenne de l’angoisse du lendemain, en lui permettant de vivre dignement, de cotiser selon ses moyens et de recevoir selon ses besoins.

En réponse à la proposition fallacieuse du président, le Conseil National de la Nouvelle Résistance (CNNR) appelle à l’organisation d’une grande fête de la Sécurité sociale à l’automne 2022. Partout en France, se retrouveront des citoyens heureux de cotiser pour ce magnifique outil de solidarité et de cohésion sociale. Cette fête sera l’occasion d’une consultation populaire sur les nouveaux contours d’une Sécurité Sociale adaptée aux défis du monde d’aujourd’hui.

La refondation de notre société naîtra de la volonté solidaire de tous les français et les françaises, ainsi que de toutes celles et ceux qui résident, travaillent et et cotisent en France.

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